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Voici les 33 traits pour reconnaître un évitant.


Voici une explication succincte pour chaque point de la liste des 33 traits du style d’attachement évitant :

1 - Leur rapport au temps qui est très lent.

o    Ils retardent les décisions importantes ou les engagements, préférant un rythme qui leur permet de garder le contrôle et d’éviter la pression.

2 - Leur manière de ne jamais prioriser leur partenaire.

o    Ils placent souvent leurs propres besoins ou activités au-dessus de la relation, créant un déséquilibre frustrant pour l’autre.

3 - L'asymétrie dans la relation.

o    Ils attendent beaucoup de leur partenaire (compréhension, patience) sans offrir la même implication ou réciprocité émotionnelle.

4 - La froideur émotionnelle.

o    Ils peuvent paraître insensibles ou distants, car ils préfèrent limiter les démonstrations affectives pour éviter l’intimité.

5 - Leur réticence avec la proximité physique.

o    Ils peuvent être mal à l’aise avec les contacts physiques fréquents ou intenses, associant cela à une perte de leur espace personnel.

6 - Leur peur de l'engagement.

o    Ils craignent les responsabilités émotionnelles qui accompagnent un engagement, le percevant comme un piège.

7 - Leur peur des cadres contraignants.

o    Les attentes explicites (mariage, cohabitation, règles de couple) sont perçues comme des limitations de leur liberté.

8 - Leur propension à vous garder à distance.

o    Ils instaurent une barrière émotionnelle en partageant peu ou en étant évasifs, pour éviter de devenir vulnérables.

9 - Leur refus total de la vulnérabilité.

o    Ils se protègent en évitant de partager leurs insécurités, préférant projeter une image d’autonomie et de contrôle.

10 - Leur tendance à intellectualiser les émotions.

o    Ils analysent ou rationalisent leurs émotions au lieu de les ressentir pleinement, évitant ainsi toute implication émotionnelle profonde.

11 - Leur aversion pour les conflits émotionnels.

o    Ils fuient les discussions ou disputes émotionnelles, les percevant comme inutiles ou déstabilisantes.

12 - Leur besoin d’indépendance excessive.

o    Ils valorisent leur autonomie au point de rejeter toute forme d’interdépendance, même dans une relation.

13 - Leur tendance à minimiser les problèmes relationnels.

o    Ils ignorent ou relativisent les conflits pour éviter de les affronter directement, ce qui aggrave souvent les tensions.

14 - Leur peur de la dépendance émotionnelle.

o    Ils évitent de se reposer sur leur partenaire, craignant que cela les rende vulnérables ou qu’ils deviennent un fardeau.

15 - Leur tendance au "ghosting" ou aux coupures soudaines.

o    Ils peuvent mettre fin à des relations sans explications, lorsqu’ils se sentent acculés ou submergés.

16 - Leur difficulté à répondre aux besoins émotionnels de leur partenaire.

o    Ils manquent de réactivité face aux attentes émotionnelles, laissant leur partenaire se sentir ignoré ou non soutenu.

17 - Leur usage de l’humour ou du sarcasme pour éviter les discussions profondes.

o    Ils détournent les sujets sérieux avec des blagues pour éviter les confrontations émotionnelles.

18 - Leur rejet des rituels de couple.

o    Ils évitent les traditions ou rituels qui symbolisent l’engagement (anniversaires, surnoms affectueux), les percevant comme inutiles.

19 - Leur tendance à idéaliser le passé ou à rechercher la perfection.

o    Ils comparent constamment leur partenaire ou leur relation actuelle à un idéal inaccessible pour justifier leur distance.

20 - Leur difficulté à exprimer leurs besoins.

o    Ils préfèrent se débrouiller seuls, évitant de montrer qu’ils ont besoin de leur partenaire.

21 - Leur fuite dans les activités ou les passions individuelles.

o    Ils se réfugient dans des hobbies, voyages, sport, concerts, le travail ou autres activités pour échapper aux demandes émotionnelles de la relation.

22 - Leur méfiance envers les autres.

o    Ils supposent que les autres finiront par les blesser ou les trahir, ce qui justifie leur détachement.

23 - Leur difficulté à gérer la dépendance des autres.

o    Ils se sentent submergés ou étouffés par les besoins émotionnels de leur partenaire, qu’ils perçoivent comme excessifs.

24 - Leur manière de se "blinder" face à l’affection.

o    Ils réagissent froidement ou maladroitement aux démonstrations d’amour, les percevant comme intrusives.

25 - Leur propension à adopter un discours auto-suffisant.

o    Ils insistent sur leur indépendance, affirmant qu’ils n’ont besoin de personne.

26 - Leur tendance à sous-estimer l’importance des relations.

o    Ils considèrent souvent les relations comme secondaires par rapport à leurs projets ou ambitions.

27 - Leur gestion fragmentée des souvenirs émotionnels.

o    Ils ont du mal à se souvenir des événements émotionnels marquants, les compartimentant pour se protéger.

28 - Leur incapacité à se projeter dans un avenir relationnel.

o    Ils évitent de discuter de l’avenir du couple, préférant vivre au jour le jour.

29 - Leur tendance à éviter les discussions sur la relation.

o    Ils esquivent les conversations sur les attentes ou les problèmes, les jugeant inutiles ou stressantes.

30 - Leur ambivalence envers l’exclusivité.

o    Ils veulent parfois une exclusivité émotionnelle et/ou sexuelle/affective sans s’investir pleinement, créant une dynamique déséquilibrée.

31 - Leur propension à se fermer davantage après une blessure émotionnelle.

o    Une rupture ou un rejet les pousse à renforcer leurs mécanismes de protection, limitant encore plus leur capacité à s’ouvrir.

32 - Leur peur des dépendances émotionnelles réciproques (co-dépendance).

o    Ils redoutent que l’interdépendance les rende vulnérables ou les prive de leur liberté.

33 - Leur façon d’utiliser l’humour comme mécanisme de défense.

o    Ils utilisent l’humour ou l’ironie pour masquer leurs émotions ou éviter d’aborder des sujets inconfortables.

 

  • Évitant léger :
    Une personne présentant 5 à 10 traits pourrait être considérée comme évitant léger. Ce profil se manifeste principalement par une légère préférence pour l’autonomie ou une gêne face aux attentes relationnelles intenses, mais il reste capable de créer des liens significatifs.
  • Évitant modéré :
    Une personne présentant 11 à 20 traits correspondrait à un évitant moyen. Ici, l’évitement commence à impacter plus profondément les relations, avec des difficultés notables dans l’intimité, la gestion des conflits et les engagements à long terme.
  • Évitant sévère :
    Une personne présentant 21 traits ou plus entre dans la catégorie d’un évitant sévère. Ce profil se caractérise par une incapacité marquée à établir des liens émotionnels profonds, un rejet quasi systématique de la vulnérabilité, et un comportement relationnel qui devient souvent source de souffrance pour le partenaire.

Interprétation du score :

  • Les traits doivent être évalués en fonction de leur intensité et de leur fréquence.
    Une personne qui manifeste ces comportements occasionnellement ou de manière moins marquée peut être considérée comme moins impactée par son style d’attachement.
  • Une évaluation contextuelle est importante. Par exemple, certains comportements peuvent être exacerbés par des traumatismes récents ou des expériences passées spécifiques.

Attention : Le style d'attachement n'est pas une étiquette fixe et peut évoluer avec le temps, en particulier grâce à des expériences positives ou un travail thérapeutique.